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Les étangs

Les quelques 3 000 étangs que compte aujourd’hui la Sologne ont été créés pour la plupart avant le XIXème siècle afin d’assainir la région, de produire du poisson, d’abreuver les animaux et de fournir de la végétation pour diverses utilisations. Outre l’agrément qu’apporte la présence d’une étendue d’eau, les étangs récents ont généralement été créés pour pratiquer la chasse. Un tiers des étangs seulement est géré en pisciculture.

La roselière est un biotope majeur en tant que site de nidification d'oiseaux menacés ou en régression, en tant que lieu de nourrissage, de repos et de refuge contre les prédateurs.
 

La faune des étangs

Les étangs ont une richesse ornithologique remarquable : plus de 140 espèces sont recensées. Parmi les espèces d’oiseaux les plus fréquemment rencontrées, citons le Canard colvert, le Canard souchet, la Sarcelle d'hiver, le Fuligule milouin, le Fuligule morillon, le Héron cendré, le Grèbe huppé...
La Mouette rieuse guette le moindre danger depuis sa colonie, établie en bordure sur les touradons de Carex. Le Grand cormoran est essentiellement hivernant ; il est protégé au niveau européen mais fait l’objet de régulation.

Outre les poissons, les sangsues, les larves (libellules, phryganes, tritons) ou encore les insectes aquatiques (dytiques, nèpes) abondent en queue d’étangs.
 

Les oiseaux des étangs

Les Guifettes moustac vivent en colonie et installent leurs nids flottants sur des nénuphars et autres végétaux aquatiques ; la Sologne accueille près de 10% de la population française de cette espèce.
Les Grèbes à cou noir reviennent sur les étangs dès le printemps, en livrée nuptiale, resplendissants de noir, de rouge et d'or. Ils s’installent de préférence au sein d'une colonie de Mouettes rieuses ou de Guifettes moustac qui assurent leur protection contre les prédateurs.

L’oiseau le plus coloré de la Sologne est sans doute le Martin-pêcheur, dont le cri surprend toujours, nous laissant à peine le temps de le voir filer au ras de l’eau.

La Grande Aigrette est un héron blanc hivernant dont les effectifs augmentent chaque année sur les étangs. Elle niche au Lac de Grand Lieu (44), en Dombes (01) et en Camargue (13) dans les roselières denses, habitat devenu rare en Sologne.
Le Héron pourpré établit de préférence son nid dans les roselières ; il est malheureusement en régression à cause de la disparition de son habitat.

Le Busard des roseaux est un rapace que l’on peut observer lorsqu’il survole les étangs à l’affût d’une proie ; cet oiseau, inféodé aux grandes roselières, est un nicheur de plus en plus rare en Sologne. Le Balbuzard pêcheur niche en forêt de Chambord et d’Orléans et se nourrit de poissons ; il se perche parfois sur un arbre mort.
 

Les insectes des étangs

La Sologne recèle une grande richesse en libellules avec plus de 50 espèces recensées sur 90 existantes en France. Les libellules sont inféodées aux milieux aquatiques puisque leur stade larvaire se déroule dans l’eau. Le Dytique bordé, le plus gros insecte aquatique de nos régions, est un grand prédateur d'invertébrés aquatiques, de têtards et de petits poissons. Il vit dans les zones marécageuses des mares et des étangs ; son existence est menacée par la régression des zones humides.

L’Ecaille chinée est un papillon nocturne des milieux humides, qu’il est tout de même possible d’observer le jour, butinant en particulier des fleurs d’Eupatoire chanvrine.
 
 
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