La régression constante des roselières limite la nidification d’oiseaux emblématiques tels que le Butor étoilé, le Blongios nain ou la Rousserolle turdoïde.
Le Cuivré des marais fréquente les milieux humides et les prairies inondables. L’assèchement de ces habitats menace ce papillon protégé au niveau national devenu rare en région Centre.
Les mares sont des petites zones humides fragiles, menacées de comblement par la fermeture du milieu. Elles sont particulièrement favorables au développement des amphibiens et des insectes aquatiques.
La régression constante des roselières limite la nidification d’oiseaux emblématiques tels que le Butor étoilé, le Blongios nain ou la Rousserolle turdoïde. Le Cuivré des marais fréquente les milieux humides et les prairies inondables. L’assèchement de ces habitats menace ce papillon protégé au niveau national devenu rare en région Centre. Les mares sont des petites zones humides fragiles, menacées de comblement par la fermeture du milieu. Elles sont particulièrement favorables au développement des amphibiens et des insectes aquatiques. Le Flûteau nageant et le Trèfle d’eau sont encore présents sur quelques mares et étangs, en revanche la Caldésie à feuilles de Parnassie a quasiment disparu. Les espèces envahissantes Dans les zones humides, trois espèces particulièrement invasives, originaires d’Amérique, ont été recensées récemment. La Jussie, importée pour sa jolie fleur jaune, se propage très rapidement sur quelques étangs et cours d’eau. La Grenouille taureau, atteignant un kilo à l’âge adulte, est connue pour sa voracité et représente une menace pour notre faune en se nourrissant des espèces indigènes. Le Ragondin, rongeur importé au début du siècle pour l’exploitation de sa fourrure, s’est propagé à l’état naturel vers 1975. Il est considéré comme indésirable car il creuse des galeries dans les digues d’étangs et se nourrit de jeunes pousses de roseaux, accentuant la régression des roselières. LE SAVIEZ-VOUS ? La Jussie, couvrant de grandes surfaces, est difficile à éliminer car la moindre tige coupée dérive pour s’implanter ailleurs.