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Les prairies naturelles

Les prairies inondables ou humides, où évoluent les rares Courlis cendrés de Sologne, ainsi que de nombreux papillons, sont aussi le lieu de prédilection des orchidées comme l'Orchis à fleurs lâches et l'Orchis bouffon. Les prairies naturelles sont le domaine des graminées, plantes souvent moins spectaculaires que certaines plantes à fleurs, mais qui contribuent à la chaîne alimentaire en offrant des graines aux oiseaux, un habitat aux insectes…

L'existence de ces milieux dépend aujourd’hui du pâturage par les animaux domestiques ou du fauchage, qui doit être extensif pour permettre à une végétation spontanée de se développer.

Les landes

Les landes, largement présentes dans l'Est de la Sologne, se développent sur un substrat essentiellement sableux. Elles possèdent une flore originale, adaptée aux terres acides pauvres en nutriments et en minéraux. On distingue trois types de landes, classées en fonction de l'humidité du sol :

  • la lande sèche est dominée par la Bruyère cendrée et la Callune fausse-bruyère.
  • la lande mésophile ou moyennement humide, domaine de la Bruyère à balais (bremaille), se développe sur sol argileux, humide en hiver et sec en été.
  • la lande humide, intermédiaire entre lande et tourbière, est colonisée par des sphaignes et la Bruyère à quatre angles.

 

Géographie et géologie

La Sologne, avec plus de 3 000 étangs sur moins de 500 000 hectares, est une véritable mosaïque juxtaposant étroitement milieux humides et milieux secs, espaces ouverts et secteurs forestiers. En synergie avec la Loire, elle constitue une zone humide d’importance européenne.
La Sologne est définie comme étant une « île de sable dans un océan de calcaire », par allusion à la nature de son sol qui est composé presque exclusivement d'argiles et de sables. Elle se présente, vue d’avion, comme une île de verdure dans un océan de céréales (Beauce et Champagne berrichonne).

Son climat est de type atlantique tempéré, marqué par des hivers relativement doux et des étés de plus en plus secs.
 
 
Les meilleurs étangs de Sologne pour l’observation des oiseaux d’eau

Les meilleurs étangs de Sologne pour l’observation des oiseaux d’eau

Sur la commune de Saint-Viâtre

L’étang des Brosses :

  Le sentier communal qui vous amène à l’étang des Brosses est un joli chemin traversant quelques boisements, des milieux ouverts de type cultures et des prairies humides. Il est accessible à environ 1,6 km du centre bourg, direction Marcilly-en-Gault, sur votre droite. Petit parking pour stationner la voiture.
 
 Son intérêt réside dans son environnement au pied de la côte de Frogère qui accueille une des plus belles landes de Bruyères à balai de Sologne où se dissimulent, entre autres, renards et sangliers dont on peut croiser la route au lever du jour et le soir tard. Il réside aussi dans le nombre d’espèces d’oiseaux d’eau migrateurs (migration d’automne : de septembre à octobre et migration de printemps : de la mi-mars à la fin avril). De grande dimension, il constitue aussi une zone refuge pour les canards qu’il est toujours intéressant de visiter en hiver, pendant la période de chasse.
  Le sentier jalonné de fougères intéressantes (Fougère mâle, Fougère femelle…) vous offre plusieurs points de vue sur l’étang, jusqu’à la bonde, où le chemin rural s’arrête. A mi-parcours, avant d’attaquer la petite côte couverte de Bruyère à balais, il faut voir sur le chemin et ses abords les petites corolles roses de la Pédiculaire des bois reconnaissables au calice globuleux dont elles émergent. C’est une plante assez peu commune en Sologne.
 
 Soyez attentif et silencieux en passant le long des bruyères qui hébergent de nombreux passereaux. Peuvent être présents : Fauvettes, Pouillots, Linottes, Bruant jaune…. Observez bien les prairies et cultures où niche régulièrement le Vanneau huppé dont les nids sont souvent visités par le Renard.
  Maintenu en assec durant l’année 2003, cet étang pourrait se révéler un excellent site de nidification cette année. Au niveau de la bonde, il vous faudra donc faire demi-tour afin de respecter la propriété de Frogère.
 
 

Etang de Favelle et étang de Marcilly :

 Ces deux étangs ne sont pas très loin l’un de l’autre. Le premier est situé en face du Château du même nom, sur la D. 60 (direction Vernou-en-Sologne) et le second est un peu plus loin, à gauche au prochain croisement (direction Marcilly-en-Gault). Il est dangereux de stationner près de l’étang de Favelle. Il est préférable de stationner plus loin dans la ligne droite ou de vous garer face à la bonde de l’étang de Marcilly où vous débuterez vos observations, avant d’aller observer celui de Favelle.
 Marcilly est particulièrement intéressant au printemps pour observer les Fuligules milouins et morillons, les Canards colverts et chipeaux, les Grèbes huppés et à cou noir. Au lever du jour, ceux-ci sont souvent juste devant la bonde, visibles depuis la voiture qui constitue un bon affût.
 L’hiver, par grand froid, il est fréquent d’observer sur cet étang quelques Harles piettes.
 
 L’étang de Favelle est également valable pour les canards et les grèbes qui s’y reproduisent sous la protection d’une petite colonie de Mouettes rieuses. On peut également y voir la Grande aigrette et l’Aigrette garzette, nos deux « hérons » blancs et les allées et venues régulières du Héron cendré qui niche non loin de là.

A la fin de l’été, une petite plage de sable se découvre, hébergeant un cortège végétal remarquable et qui compte de nombreuses plantes intéressantes comme la Laîche de Bohême et le Flûteau fausse-renoncule…

 En migration d’automne et de printemps, il n’est pas rare d’observer sur cet étang et le précédent quelques Mouettes pygmées venues y glaner, au passage, les derniers insectes de la saison.
 

Sur la commune de Marcilly-en-Gault

Etangs de Mainmont, de Meunée, de la Prée et des Gâts :
 
 En prenant la direction de Millançay, sur votre gauche à la sortie du village, après le terrain de foot, une allée forestière pénètre dans la Forêt de Bruadan. Ce chemin rural, appelé "L’allée du Roi" en référence à François Ier qui, depuis le château de sa mère (actuelle sous-préfecture) ou son hôtel particulier, venait y chasser le loup à cheval. Ce chemin vous offre l’opportunité d’un aller-retour royal (chemin rural autorisé jusqu’à la bonde de l’Etang des Gâts, 3ème étang sur votre gauche). Une belle balade, bucolique à souhait.
 
 Premier étang, celui de Mainmont où vous passerez rapidement escorté par le chant de la Rousserolle effarvatte et souvent celui du Coucou aussi eu printemps.
 Votre parcours est jalonné de Châtaigniers, avant d’atteindre après un petit kilomètre de marche une partie plus forestière à droite où vous aurez peut-être le plaisir de noter le chant du Pic mar ou celui du Pic cendré (souvent tôt le matin). Sur la gauche l’Ajonc d’Europe darde ses piquants et ses fleurs jaunes d’or.
 Un peu plus loin, à votre gauche, l’étang de la Prée, et en vis-à-vis, une partie de l’Etang de Meunée. Celui de la Prée est de très loin, et de façon inexplicable, le plus intéressant sur le plan ornithologique, mais aussi botanique (mêmes plages sableuses que sur Favelle). En hiver et au passage pré-nuptial, on peut y observer la plupart des espèces de canards présentes en Sologne. Au printemps, c’est un bon site d’observation pour voir la Guifette moustac et la noire, beaucoup plus rare.
 Poursuivez votre chemin. A droite, vous découvrez des lambeaux de chênaie-charmaie (assez localisée en Sologne, car elle aime les sols riches en humus) et puis la chênaie conduite en futaie régulière (grands arbres, sans véritable sous-bois). Après 200 m, bifurquez vers la gauche. Vous arrivez à l’étang des Gâts dont la roselière a longtemps abrité le Butor étoilé, le Blongios nain et le Busard des roseaux. C’est un bon étang pour observer les différentes espèces de canards hivernant en Sologne, sauf en cas de gel où il est rapidement pris par les glaces.
 Au printemps et en début d’été, vous pouvez peut-être observer sur ce parcours la Buse variable, la Bondrée apivore, le Busard des roseaux ou l’Aigle botté. En fin d’été, le Faucon hobereau…
 
 

Etang de Pontbertas :

 Cet étang est situé à gauche, à 2 km du centre-bourg, en direction de Neung-sur-Beuvron. Bien que le stationnement n’y soit pas toujours aisé, car dangereux, il vaut la peine que l’on s’y arrête. Stationnez plutôt un peu plus loin dans la ligne droite. Ceinturé d’une belle roselière, vous pouvez y entendre et certainement y observer quelques Fauvettes paludicoles, telle que la Rousserolle effarvatte et le Phragmite de joncs. Le grèbe huppé niche régulièrement près de la chaussé de l’étang. Depuis cet étang en scrutant le ciel il est possible d’observer les parades de l’Autour des palombes en avril et d’observer le Circaète Jean le Blanc.
 

Sur la commune de Neung-sur-Beuvron

 Etang des Marguilliers :
 
 L’étang est en fait beaucoup plus proche du bourg de la Ferté-Beauharnais que de celui de Neung. On y accède depuis la Ferté, par la petite route qui part à côté de l’école vers le sud en direction de Marcilly-en-Gault, ou depuis l’étang de Marcilly en remontant vers le nord, (une fois repassé le croisement de la route de Saint-Viâtre à Vernou)
 Il y a plusieurs années, cet étang était un des plus intéressants de la Sologne, car il hébergeait une très importante colonie de Mouette rieuses (plus d’un millier de couples). Celle-ci a considérablement régressé depuis le reprofilage un peu brutal de l’étang qui a supprimé nombre de touffes de Carex que l’on nomme également « touradons ». On peut malgré tout y observer encore au printemps les grèbes huppés, à cou noir et castagneux, ainsi que plusieurs espèces de canards dont le fuligule milouin. 
 
 

Etang de Panama :

Situé en bordure de la D 922, à 5 km de Neung en direction de Millançay. Voilà un étang prometteur en toutes saisons, à condition de disposer d’une longue-vue ! Un chemin communal, au sud (sur votre gauche), permet de quitter la départementale et de stationner sans danger. Mais restez sur le sentier : n’essayez pas d’approcher l’étang !

 En hiver et en période de migration, un nombre important de canards stationne sur cet étang. On peut ainsi y voir assez facilement les Canards siffleurs, pilets, souchets… Le Grand cormoran et la Grande aigrette fréquentent régulièrement le site en hiver. Au printemps vous y observerez le Grèbe à cou noir, la Guifette moustac, le Fuligule milouin et le Héron pourpré. 
 
 Nous vous souhaitons de bonnes observations ornithologiques. Respectez les propriétés privées et les autres usagers de la nature. Et n’oubliez surtout pas de nous faire-part de vos découvertes !
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